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La protection solaire est le fondement absolu d’une peau saine et la thérapie anti-âge la plus efficace que nous connaissions. Pourtant, aucun autre type de produits cosmétiques ne suscite autant de controverses. Internet regorge d’informations contradictoires, de mythes et de discours alarmistes, si bien que de nombreuses personnes ont peur des filtres UV ou les utilisent de manière incorrecte.
En tant que technologue en cosmétologie, travaillant au quotidien avec des formules et des matières premières, je souhaite dissiper une fois pour toutes les doutes les plus courants. Je vais vous expliquer comment les filtres fonctionnent réellement, ce que la science dit de leur sécurité, de leur pénétration cutanée controversée et des fameuses nanoparticules. Il est temps de séparer le vrai du faux. Mais avant de nous pencher sur les filtres eux-mêmes, il est crucial de comprendre de quoi ils nous protègent vraiment.
Le rayonnement ultraviolet (UV) est une partie invisible de l’énergie émise par les rayons du soleil. Il se divise en trois types principaux, dont deux ont une importance capitale pour notre peau en atteignant la surface de la Terre :
Ce sont des rayonnements à ondes courtes qui agissent principalement à la surface de la peau, dans l’épiderme. Ils sont responsables de ce que nous voyons et ressentons immédiatement après une exposition au soleil : le bronzage (qui est une réaction de défense de la peau), mais aussi les coups de soleil douloureux et les rougeurs. Leur intensité est maximale en été, en milieu de journée. Plus important encore, les UVB sont le principal facteur de dommages à l’ADN des cellules cutanées, ce qui peut entraîner le développement de cancers de la peau, y compris le mélanome.
Ces rayonnements à ondes longues sont beaucoup plus insidieux. Moins intenses que les UVB, ils pénètrent bien plus profondément, jusqu’au derme. C’est là qu’ils font des ravages en générant d’énormes quantités de radicaux libres. Ces molécules instables provoquent un stress oxydatif, détruisant les protéines de soutien essentielles – le collagène et l’élastine – qui constituent l’armature de notre peau. Ils sont présents toute l’année avec une intensité similaire, quel que soit le temps, et traversent les nuages ainsi que les vitres (par exemple, en voiture ou au bureau).
Pourquoi devons-nous nous protéger si ardemment contre les rayons UV ? Car l’effet néfaste des rayons du soleil est un processus cumulatif. Les conséquences d’une exposition prolongée ne sont pas seulement esthétiques, mais concernent avant tout la santé.

Chaque produit solaire affiche un indice SPF. L’acronyme SPF signifie Sun Protection Factor (Facteur de Protection Solaire). Que signifie-t-il réellement ?
Le SPF mesure principalement la protection contre les rayons UVB. Le chiffre (par exemple, 15, 30, 50) indique combien de temps de plus vous pouvez théoriquement rester au soleil sans attraper de coup de soleil, par rapport à une peau non protégée. Par exemple, si votre peau rougit après 10 minutes, un SPF 30 devrait multiplier ce temps par 30 (soit 300 minutes).
Le mot « théoriquement » est essentiel. Ce calcul n’est valable qu’en laboratoire. Dans la vie réelle, l’efficacité du filtre est réduite par la transpiration, les frottements et le contact avec l’eau, mais surtout par la quantité de produit appliquée. La plupart des gens n’en mettent pas assez ! C’est pourquoi, quel que soit le SPF, une réapplication toutes les 2-3 heures est recommandée. Il faut aussi savoir que la protection n’augmente pas de façon linéaire : un SPF 30 bloque environ 97 % des UVB, tandis qu’un SPF 50 en bloque environ 98 %.
N’oubliez pas que le SPF ne dit rien sur la protection contre les rayons UVA ! Cherchez toujours la mention « Large Spectre » (Broad Spectrum) ou le logo UVA entouré d’un cercle sur l’emballage.
Pour choisir en connaissance de cause, il faut comprendre le mécanisme d’action. Les filtres UV se divisent en deux familles principales :
C’est le sujet le plus brûlant. Le mythe : « Les filtres chimiques pénètrent dans le sang et empoisonnent l’organisme. »
La réalité : Notre peau est une barrière très efficace. Des études, notamment celles de la FDA américaine, ont montré que des traces infimes de certains filtres chimiques peuvent être détectées dans le sang. Mais la conclusion clé est souvent omise : détection n’est pas synonyme de toxicité.
Qu’en est-il des perturbateurs endocriniens ? Certains filtres chimiques, comme l’Oxybenzone, ont été étudiés pour leur potentiel effet de « perturbateur endocrinien ». Il faut analyser ces études avec perspective. La plupart des résultats alarmants proviennent d’études in vitro ou sur des animaux exposés à des doses extrêmement élevées. Le Comité Scientifique pour la Sécurité des Consommateurs (CSSC) de l’UE est formel : sur la base de l’ensemble des preuves, les filtres approuvés sont considérés comme sûrs aux concentrations autorisées dans les cosmétiques. Les avantages de la protection contre le cancer de la peau l’emportent de loin sur les risques théoriques.
Le mythe : « Les nanoparticules dans les filtres minéraux sont dangereuses car elles pénètrent dans les cellules. »
La réalité : Les nanoparticules sont utilisées pour une seule raison : améliorer l’application et éliminer l’effet blanc. Dans les cosmétiques, elles ont tendance à s’agglomérer en amas trop gros pour traverser une peau saine. Le CSSC considère les formes nano de TiO2 et de ZnO comme sûres pour une application cutanée (dans les crèmes et laits), mais déconseille leur inhalation (sprays).
Pour les peaux sensibles, réactives, atopiques, ou atteintes de rosacée, ainsi que pour les enfants, les filtres minéraux sont le choix de référence. Des marques de dermocosmétiques comme La Roche-Posay, Avène, SVR ou Bioderma sont des valeurs sûres.

La peau d’un enfant est beaucoup plus fine et délicate. Sa couche protectrice naturelle est immature. C’est pourquoi les coups de soleil durant l’enfance sont si dangereux.
La règle d’or : uniquement des filtres minéraux pour les enfants. Cherchez des formules à base d’Oxyde de Zinc et de Dioxyde de Titane, avec une liste d’ingrédients courte et simple.
Pour les nourrissons de moins de 6 mois, la règle est encore plus stricte : pas d’exposition directe au soleil. La protection doit être vestimentaire et physique (ombre, chapeau).
Préparez votre peau avant d’appliquer un filtre UV
Même la meilleure crème solaire sera plus efficace sur une peau bien préparée. Avant d’appliquer votre protection, surtout si votre peau est sèche ou sensible, utilisez une crème de soin pour renforcer sa barrière naturelle.
Dans ce rôle, Cream est idéal. Sa formule anhydre, riche en beurres de karité et de cacao biologiques, crée un film nourrissant et protecteur. Il agit comme un « bouclier sous un bouclier », régénérant d’abord la peau pour que le filtre puisse ensuite la protéger efficacement.

Les filtres UV modernes et réglementés sont sûrs et constituent notre meilleur allié pour une peau saine. Le choix entre un filtre chimique et un filtre minéral est personnel. N’ayez pas peur des filtres chimiques modernes si votre peau les tolère, mais pour les peaux sensibles, les filtres minéraux restent le choix le plus sûr.
Je sais que trouver la crème solaire idéale relève souvent de l’expérimentation. En tant que technologue, j’ai testé des dizaines de produits. Voici ceux que j’utilise personnellement et que je recommande en toute confiance :

Vérifiez toujours la liste INCI et choisissez des formules sans parfums inutiles. Appliquez le produit généreusement (la règle des deux doigts pour le visage et le cou) et renouvelez l’application toutes les 2-3 heures.
Aleksandra
Les filtres physiques(minéraux) agissent comme un bouclier : les filtres minéraux réfléchissent les rayons UV. Les filtres chimiques, eux, les absorbent et les transforment en chaleur.
Ils nous protègent de l’influence néfaste du rayonnement UV. Alors que les UVB brûlent la surface, le rayonnement UVApénètre profondément dans la peau, détruisant le collagène et contribuant aux cancers cutanés.
Un SPF 30 est le minimum absolu. Pour un niveau de protection approprié, surtout en été, un SPF 50 est recommandé. Mais n’oubliez pas de réappliquer pour maintenir ce degré de protection.
La peau d’un enfant est immature et très vulnérable. Les coups de soleil durant l’enfance ont un impact direct sur la santé humaine à long terme en augmentant le risque de mélanome. C’est pourquoi, dans le cas des enfants, une protection particulière à base de filtres minéraux est une priorité.
Ils sont pratiques pour les retouches, mais pour la couche de base, un produit sous forme de crème est le plus sûr. Il garantit une application uniforme et suffisamment épaisse pour atteindre le degré de protection indiqué sur l’emballage.